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TALLER DEL ARTISTA

TRES RIOS, COSTA RICA 9 AVRIL 2007

ELEMENTS
DE CALI RIVERA

“ LE MANIFESTE D’ IRAZU”

DOCUMENT FINAL DU DEVELOPPEMENT DE LA PROPOSITION
DE CALI RIVERA 1995 - 2007

PROLOGUE

En 1995, je rencontrais un ami alors que j’étais en voyage en Allemagne. Me trouvant face à la récente démolition du Mur de Berlin, commença alors pour moi un nouveau chapitre de ma vie qui m’amènerait à mettre la première pierre à une réflexion à propos de l’importance de la planète en tant qu’élément sacré et de sa relation avec l’être humain en tant que principal responsable de son sauvetage. Cette inquiétude me fit développer une série de propositions liées les unes aux autres, avec une direction à suivre : Réussir, grâce à une prise de conscience
à faire changer de comportement, afin d’avoir un impact moins nocif sur le milieu ambiant.

Cette traversée a pour point de départ les 4 éléments, en prenant en compte les évènements les plus récents et connaissant notre responsabilité quant au résultat si nous omettions le caractère sacré de notre Mère la Terre.


AN 2000

L’ELEMENT « TERRE »
DERRIERE LA FENETRE

Changement d’ère

« Conscient de la réalité et la basant sur l’énergie et les sentiments qui émergent de la spiritualité qui font de nous des êtres humains, la peinture m’a amené de l’abstrait conceptuel
au surréalisme et au réalisme magique.

Il ne s’agit pas de se situer dans une niche de la tendance mondiale mais il s’agit de découvrir, créer, innover, proposer et sentir ce que nous faisons en connaissance de cause et avec le désir inné chez l’artiste de communiquer sa proposition de la manière la plus honnête possible.

Ainsi, mon sentiment se transforme en mouvement, en poésie et en chanson ; telle une évidence, ma proposition pour commencer ce siècle intitulée « Derrière la fenêtre », dans laquelle se conjuguent le théâtre, la musique et la danse, présente au niveau plastique un standard de la « Femme » qui dans la douleur et entre les lignes d’ambiance surréelle donne la bienvenue à une siècle d’espérance de changement.

« Femmes de couleurs sur une planète sans frontières, sans guerre. Une vision utopique reflétée par des êtres oniriques en méditation déguisée. Images qui crient la tolérance au travers de la rémission et du silence, reflet du côté féminin de l’Humanité. La spiritualité est ce qui met tout en mouvement, l’espoir pour ce siècle que nous abordons » Cali Rivera 2000

AN 2001

L’ELEMENT « FEU »

PRIERE

Inspiré par la philosophie chrétienne

J’ai voulu dans cette proposition picturale créer visuellement une prière pour les années à venir, songeant aux guerres et aux soldats, songeant aux milliers de bougies qui s’allument pour appeler à l’espérance, et – durant la recherche d’images – je trouvais l’élémentaire :

LA FOI Cali Rivera, 2001

« L’art pour être libre »

J’ai toujours travaillé selon cette devise, quel qu’en soient les conséquences, et des années après avoir pris ce chemin, je confirme que pour être heureux la liberté est fondamentale et, que c’est dans l’Art que je l’ai trouvée.

J’ai opté pour l’Art car c’est la meilleure forme de communication pour moi, la plus effective et la plus éloquente, entre toutes les possibilités qui sont à ma portée. J’ai tissé ma propre histoire, sans me protéger derrière une tendance dictée par la mode ; ou mieux, j’ai créé la mienne propre en m’appuyant sur mon ressenti, en gardant toujours la ferme intention de rester en harmonie avec le cosmos.

Pour ceux qui ne connaissent pas la totalité de mon travail, je dirais que Prière fut un saut gigantesque, bien qu’en réalité ce fut seulement une évolution logique de ma recherche et une étape dans ma trajectoire dans ce mode d’expression. Résultat d’un exercice commencé dans les années 90 et qui, les années passant, a évolué (comme cela est commun à tout être humain). J’ai évolué du symbolique au figuratif, pour ensuite revenir petit à petit au non figuratif.

C’est à la façon d’un rituel que, le 2 Novembre, fut inaugurée à la Galerie Nationale de Costa Rica, PRIERE : L’ELEMENT « FEU ».

Il s’agit d’une série d’œuvres non figuratives de technique acrylique qui, inspirée par la philosophie chrétienne, fut présentée illuminée par des centaines de bougies bénites pendant la cérémonie du feu de la tradition catholique, permettant aux visiteurs de les allumer en signe d’espérance pour les temps nouveaux.

Des centaines de bougies furent ainsi allumées lors d’un appel national invitant le grand public non seulement à découvrir l’exposition de peintures, mais aussi à participer à celle-ci. La radio participa également avec un thème réalisé pour l’occasion et le résultat obtenu évoquait, à travers une image fixe, notre Mère la Terre flagellée par la guerre.

Une variation musicale de l’Ave Maria de Franz Schubert interprétée par moi-même, fait partie intégrante de l’œuvre picturale du même nom. Un dispositif électronique permet de mettre en valeur cette œuvre tant au niveau visuel qu’au niveau auditif.

La Radio Nacional de Costa Rica retransmis ma version de cet Ave Maria deux fois par jour dès le milieu de l’année 2005 jusqu’au début de l’année 2006.


AN 2003

PRAYER FLAGS ou DRAPEAUX DE PRIERE

Au mois de Mars 2003, j’inaugurais la troisième partie de mon projet avec L’Elément « Air », qui fut installé à l’extérieur au contraire des expositions antérieures, proposant ainsi la première exposition itinérante pour les parcs et places du Costa Rica.

Tissus de six mètres de long entremêlés avec des objets peints, des graines d’arbres latino américains, résine et petits textiles costariciens formant partie de la tradition familiale d’un petit quartier de la ville de Cartago, ancienne capitale du Costa Rica.

Prayer Flags, nom de cette création, forma un espace virtuel dans chaque parc sélectionné en tant que scène de cette œuvre imposante, élevant le regard des passants vers le ciel par le biais de neuf Totems de tissu se mouvant au gré du vent, montés sur des structures de métal leur servant de support.

L’installation, inspirée des anciens drapeaux de prière de la culture tibétaine, fait partie du mouvement mondial en faveur de ce pays et de sa culture. Cet évènement attira l’attention de divers groupes écologistes et de conservation, comme ce fut le cas pour INTERNATIONAL SEA TURTLE SOCIETY, organisation qui m’invita à présenter mes œuvres au XXIV Symposium Mondial.
« La prière que cette œuvre souhaite élever vers le ciel est une recherche idéaliste pour la liberté des nations par le biais d’un appel à la prise de conscience de la sacralité de notre Mère la Terre et pour la tolérance des uns envers les autres ; c’est un instant de réflexion, une voix de plus dans l’immense chœur qui entonne un message de liberté, de paix et de solidarité entre les peuples ». Cali Rivera 2003

L’exposition itinérante PRAYER FLAGS fut synthétisée en un livre qui fut publié postérieurement et dans lequel on peut trouver des photos et des textes illustrant cette oeuvre.


A LA RECHERCHE DE MON IDENTITE

Etude 2000 – 2005

Harmonie, Transmutation, 3 Octobre, Expo d’Avril, Costari-art, e identité, entre autres, sont quelques unes des expositions parallèles aux Drapeaux de Prière, que j’ai réalisé suite à mes expérimentations avec des matériaux non traditionnels tels que la résine époxy et les textiles ; ce cheminement m’a permis de mieux définir ma position par rapport au Monde, m’aidant à trouver un mode d’expression par des images créées à partir de symboles, creusant ainsi dans ma propre identité.


AN 2003

(EN CHEMIN VERS L’ELEMENT « EAU »)
TRANSMUTATION
MON COMMENTAIRE SUR CETTE ŒUVRE

C’est à partir d’une étude commencée il y a plusieurs années qu’est née ma lecture de ce qui arrive au Monde et aux conséquences sur l’être humain, et c’est ainsi que j’ai créé des images en résine, en peinture avec des objets et d’autres éléments contemporains ceci donnant une œuvre conséquente et évidente qui, d’après moi, nous propulse dans notre réalité.

La problématique du pétrole et les solutions qu’offrent les grandes puissances nous obligent à nouveau à douter de notre condition d’êtres pensants, puisqu’il semble que seule la guerre est offerte comme solution à ce problème de pénurie. L’avarice de ceux qui nous dirigent et le manque de conscience collective vis-à-vis de la tolérance, nous amènent à ressembler à une espèce de barbares et de primitifs vis-à-vis de l’Univers évolué.

La spiritualité semble être l’apanage de trop peu d’entre nous et depuis toujours nous voyons les super puissances s’attaquer aux petits pays sans protection, comme ce fut le cas du Gouvernement Central de Chine Populaire lors de son invasion en 1950 du Tibet ou celui des Etats-Unis vis-à-vis de l’Irak plus récemment.

Ces déplorables actes de mesquinerie m’amènent à créer des images plastiques de forte intensité, images qui sont adoucies grâce à l’apport d’objets et de résine qui allègent la peinture elle-même en tant que langage, permettant ainsi une fusion de grande harmonie esthétique.

Nous nous trouvons à la croisée des chemins, la guerre apporte entre autres choses, une transmutation universelle qui nous affecte tous en tant qu’êtres humains. Ce changement énergétique n’est rien d’autre que le résultat de toutes les énergies qui se combinent et qui se battent pour survivre, montrant la direction vers laquelle nous rendre à travers une prise de conscience.


MARS 2006

L’ELEMENT « EAU »

Fin Mars 2006, à cause d’un évènement fâcheux, j’écrivis la proposition finale de ce discours.

Vous trouverez ci-dessous un résumé de l’un des articles envoyés via Internet à la suite du vol de l’un des Drapeaux de Prière intitulé : L’ELEMENT « AIR » ; aujourd’hui considérés comme symboles allégoriques de la Lettre de la Terre.

Ci-joint le texte complet à la fin de la proposition.

15 Mai 2006 Cali Rivera


QUE FAIRE LORSQUE NOS DROITS SONT VIOLES ?


Un lourd silence fut la réponse à ma plainte suite au vol d’une des œuvres présentées durant le Festival International des Arts de San José, Costa Rica. Ce vol créa un dommage irréparable à une collection reconnue internationalement et issue de longues années de travail honnête.

***
…….ce funeste contretemps fut un détonateur qui me fit refermer le volet de mes œuvres liées aux éléments.

A présent, je travaille entièrement sur un magnifique projet qui consiste en une œuvre circulaire totalement élaboré à la main, constitué par des milliers de mosaïques et qui sera à terme la scène principale de l’ELEMENT « EAU ». Fermeture de mon discours sur la spiritualité dans l’art.
Ainsi, un magnifique amphithéâtre sera la réponse à la menace dont nous souffrons constamment, en tant qu’artistes costariciens, puisque les espaces qui nous accueillent sont eux-mêmes violés de manière accablantes par notre propre gouvernement.

***
C’est ainsi que nous devons réagir, nous qui nous dédions à l’art : aller de l’avant et défendre notre bien avec notre âme pour ne pas leur permettre de nous ôter nos rêves. Ouvrir nos ateliers aux gens…..qu’ils sachent qu’être artiste nécessite une grande responsabilité et de la sagesse. Faire savoir que cela demande des années pour être entendus, compris ou écoutés et que nous sommes nécessaires ;


Une partie indispensable de toute société.

Il nous appartient de remplir la lourde tâche de lire ce qui nous entoure, de décoder l’information cosmique et d’élever le niveau standard de la survie de l’espèce, nous n’avons guère d’alliés et la lutte commence dès l’enfance car souvent même nos proches ne comprennent pas notre cheminement…

· Extrait du document. Un an après, le symbole prend forme et l’œuvre est quasiment terminée.

MARS 2007

L’ELEMENT « EAU »
LE SEPTIEME SOLEIL

Création d’un mandala de mosaïques

Inspiré par les prophéties mayas

Les Grecs anciens considéraient que l’eau était l’un des quatre éléments de base de l’Univers. Cette croyance voyagea à travers le monde pendant des siècles sans perdre de force. Aujourd’hui, les scientifiques affirment que l’eau existait avant la formation de la Terre et que c’est dans les océans que la vie commença.

SUR L’EAU

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 1.200 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et 2.400 millions n’ont pas l’usage d’égouts et d’infrastructures de traitement de cette même eau. Ces carences provoquent la mort journalière de 6.000 enfants qui décèdent de maladies liées à la consommation d’eau non potable. De plus, on estime que 80 % de toutes les maladies qui sont recensées dans le monde en développement sont provoquées par le manque d’eau potable.

D’après les experts, la préoccupation liée à la rareté de cet « élément vital » sera le principal détonateur des guerres futures, cette hypothèse n’est, bien sûr, pas une surprise : la vie commença dans l’eau, l’eau recouvre trois quarts de la planète et nous-mêmes sommes à 80 % constitués par de l’eau.

Mais le problème vient de l’eau douce, ce que les anglais appellent freshwater et il est facile de comprendre pourquoi : 97,5 % de l’eau de cette planète est salée, et les ¾ des 2,5 % restants est congelée aux pôles. On estime donc qu’il ne reste que 0,01% d’eau douce.

On pourrait penser que cette quantité d’eau douce serait suffisante pour alimenter une grande population. Mais en vérité, celle-ci est mal répartie dans le monde et dans de nombreux endroits les menaces de contamination, de gaspillage et de manque d’infrastructures viennent compliquer la situation et notamment celle des grandes rivières.

Au Costa Rica, les nappes aquifères se sont vues largement abîmées durant ces dernières années par manque de programmes de planifications nécessaires à la sauvegarde de cette ressource.

« UN DE NOS PLUS GRANDS TRESORS »

La perspective du manque d’eau provoque une mobilisation mondiale, elle a pour centre l’Organisation des Nations Unies. En 1992, durant la première Conférence sur la Terre, l’eau douce occupa la totalité d’un chapitre du programme d’action connu sous le nom de Agenda 21, en 2000 se tint la « Journée Mondiale de l’Eau » et actuellement, se prépare un communiqué général sur la disponibilité de cette élément.

J’ai souhaité être une voix de plus dans le grand chœur qui se créé de façon volontaire pour aller dans le sens de la survie, cela a orienté mon travail à la suite d’un grand nombre d’études, m’a amené à transmettre un message basé sur différents courants, cela m’a guidé pour développer chaque partie de mon discours.

Les prophéties mayas ont inspiré la fermeture de la partie de mon œuvre liée aux éléments et ce fut la septième que j’ai cherché à développer.

Dans la septième prophétie, les Mayas nous laissèrent un message d’espoir. Ils nous disent qu’à l’aide d’un effort volontaire pour atteindre l’harmonie et la paix intérieure, nous pourrons développer de nouveaux ressentis et nous intégrer au fonctionnement de la galaxie. Ainsi, nous pourrons réduire les effets néfastes des tragédies annoncées par les autres prophéties et renaître dans une ère nouvelle.

L’Ere de la Lumière »

Pour les Mayas, les processus cosmiques sont cycliques et inévitables, comme est inévitable également le changement de la conscience humaine qui passe à travers eux, toujours vers plus de perfection. Le cycle actuel selon eux prendra fin le 22 décembre 2012, laissant alors l’Humanité choisir entre disparaître en tant qu’espèce intelligente qui menace de détruire la planète, ou évoluer vers une intégration harmonieuse avec l’ensemble de l’Univers dans une nouvelle ère, celle de la Lumière.

Nous sentons tous, d’une manière ou d’une autre, que nous sommes en train de vivre les moments annoncés par l’Apocalypse. Nous sentons tous la guerre.
La pollution générée par notre technologie est devenue alarmante. Nous avons détruit la couche d’ozone qui nous protégeait des radiations du Soleil. Nous avons contaminé la planète avec nos déchets industriels et nos poubelles.

Si nous regardons notre planète, il ne reste plus que 3.000 des 8.000 millions d’hectares de forêts qui existaient ; depuis la première bombe atomique du 16 juin 1945, 2.040 essais nucléaires ont eu lieu ; chaque année, 17.500 espèces disparaissent.

La destruction de nos ressources naturelles se poursuit avec les sources d’eau, avec l’air que nous respirons.

LE RECHAUFFEMENT PLANETAIRE FAIT FONDRE
LES MASSES POLAIRES DE LA PLANETE


Les glaciers et les pôles fondent, d’importantes inondations ont lieu dans le monde entier.

Le climat change et les températures ont augmenté de manière impressionnante, le réchauffement global est alarmant.

La pauvreté engendrée par les effets d’une économie centrée sur la création de richesse, plutôt que pour le bien-être de la population, s’observe dans tous les pays du monde.

Nous recherchons tous des réponses et un chemin sûr pour l’époque dans laquelle nous vivons. Nous reconnaissons, à partir des difficultés que nous rencontrons quotidiennement, que nous ne vivons pas en harmonie. Et c’est NOUS qui sommes la cause de tous ces maux qui touchent l’humanité.

Ma démarche n’est rien d’autre qu’un message d’espoir et une réflexion qui rejoint un grand nombre de pensées philosophiques, toutes s’orientant vers le même axe :


LE CARACTERE SACRE DE NOTRE MERE LA TERRE
ET LA SURVIE DE L’ETRE HUMAIN EN TANT QU’ESPECE


Cali Rivera
FIN

Message complet suite au vol du drapeau



15 MAI 2006

« J’ai un sentiment bizarre …..Ne pas exister !! Se savoir en voie d’extinction ou plutôt disqualifié, ignoré par la mesquinerie qui abrite ces individus vulgaires et masqués, qui se déguisent en véritables artistes et qui souffrent d’une amnésie subite lorsque les responsabilités les appellent. Marionnettes de l’Etat qui ne recherchent que leur bien-être et qui déguisent leurs actes pour tromper le peuple.

Cali Rivera


QUE FAIRE LORSQUE L’ON VIOLE VOS DROITS ?

Un lourd silence fut la seule réponse suite à ma plainte concernant le vol de l’œuvre d’art présentée pendant la FIA. Causant un dommage irréparable à une collection reconnue internationalement et résultat de nombreuses années de travail honnête.

Deux possibilités :

Bien que l’Etat ait reconnu publiquement sa responsabilité, il ne se prononce toujours pas vis-à-vis de ce vol. Nous avons donc dû dénoncer légalement l’Etat ainsi que la « compagnie de sécurité » du Festival International, responsables conjointement de la sécurité des œuvres.



LA PLUS IMPORTANTE

2. Continuer à travailler comme il se doit, puisque ce malheureux évènement fut le détonateur qui mit un terme à mon travail sur mon groupe d’œuvres sur les éléments.

Aujourd’hui, je me dédie complètement à un beau projet circulaire totalement élaboré à la main avec des milliers de mosaïques et qui sera la pièce principale de l’ELEMENT « EAU ».
Ce bel amphithéâtre sera la réponse à la menace permanente à laquelle nous sommes exposés constamment, puisque l’espace artistique est brutalement violé même par le Gouvernement. Cet endroit aura la même fonction que le Taller del Artista (l’Atelier d’Artiste) et sera dédié à l’Art et à la Culture, sans droit de regard de la part du gouvernement.

C’est ainsi que nous devons agir, nous qui nous dédions à l’Art : aller de l’avant et défendre notre héritage avec notre âme et sans permettre que l’on brise nos rêves. Il nous faut ouvrir nos ateliers de manière créative et donner une leçon à la société ; que l’on sache qu’être artiste demande beaucoup de responsabilité et de sagesse, que c’est une tâche qui demande des années avant d’être entendus ou écoutés et que nous sommes nécessaires, indispensables à toute société.

Il nous appartient de remplir la lourde tâche de lire ce qui nous entoure, de décoder l’information cosmique et d’élever le niveau standard de la survie de l’espèce, nous n’avons guère d’alliés et la lutte commence dès l’enfance car souvent même nos proches ne comprennent pas notre cheminement…

Le travail de l’artiste va au-delà de la connaissance académique et c’est actuellement le bon moment pour le faire savoir et sentir, faire connaître notre position au sein de la société. Nous sommes des individus respectables et de véritables professionnels, nous ne devons pas oublier que c’est notre travail, laisser un héritage qui perdure et qui fait partie du « maintenant », car n’oublions pas que de nombreux épisodes de l’Histoire ont l’Art pour témoin.

Le langage qui décode l’Art est le langage de l’esprit, c’est l’essence de l’Humanité. Et il est primordial de se défendre contre ceux qui se déguisent en artistes pour obtenir des positions au bénéfice de leur seule personne.

Cali Rivera

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